Pour toute commande de dossier, contactez Christine BIAS au 01 40 22 70 73
ou par mail c.bias@gfa.fr
Le 03/02/2021, 00:00:00 > Articles
La chrysomèle du maïs Diabrotica virgifera virgifera, dont les larves se nourrissent des racines, poursuit son expansion en France, nécessitant une surveillance continue et la mise en place de mesures pour éviter l’apparition de dégâts économiques.
En Alsace et dans certains secteurs de Rhône-Alpes, les populations se rapprochent des seuils de nuisibilité (entre cinq et quinze adultes/piège/jour, seuils à spécifier selon les situations pédoclimatiques). Si aucun dégât n’a été observé en Alsace à ce jour, des premiers dégâts sont observés très localement, c’est-à-dire à l’échelle de ronds, dans de rares parcelles situées dans la vallée du Grésivaudan (Isère).
Les recommandations de surveillance et de lutte dépendent de l’abondance des populations observées. Dans les secteurs à risque, les pièges chromatiques permettent de piloter le risque à la parcelle. Ailleurs, les pièges à phéromone permettent de réaliser une surveillance à l’échelle du territoire. Selon le nombre de captures/piège/jour, il faut envisager de ne pas cultiver de maïs l’année suivante ou de rompre la monoculture à un moment donnée. Une protection insecticide au semis pourra contribuer à limiter le nombre d’adultes émergents mais l’intérêt technico-économique demeure limité à certaines situations.
Ajouter un commentaire :